Vivant avec le Vih/Sida, ces enfants ont reçu de l’association fondée par sa présidente, Yvette Mimosette Ndedi Asseng, des dons de fournitures et denrées alimentaires, le 07 septembre 2024 à Yaoundé.
Produits alimentaires, d’hygiène et d’entretien ; médicaments ; literie, vêtements, chaussures et autres fournitures scolaires.
C’est le don d’une valeur de 03 millions Fcfa qu’Everest a fait à 120 enfants vivant avec le Vih/Sida, le 07 septembre 2024 au Centre Hospitalier St Martin Porres de Mvog-Betsi à Yaoundé.
Grâce au dynamisme et l’élan de générosité de sa Présidente-fondatrice, Yvette Mimosette Ndedi Asseng, cette association humanitaire à but non lucratif a marqué, une fois de plus, son engagement en faveur des couches sociales vulnérables.
En procédant à la remise de ces dons à ces enfants atteints du Vih/Sida, la Présidente-fondatrice d’Everest a d’abord indiqué que « C’est une manière pour nous de dire stop à la stigmatisation, la discrimination, la marginalisation et oui à la solidarité et l’entraide ».
Yvette Mimosette Ndedi Asseng a, ensuite, souhaité tous ses encouragements à ces enfants et une bonne année scolaire à ceux qui prennent le chemin de l’école.
L’occasion a également été donnée aux membres de l’association de remettre des présents aux mamans et bébés à la maternité de cette formation sanitaire.
La présidente Ndedi Asseng a profité de l’occasion pour remercier la Première dame Chantal Biya, Présidente-fondatrice de Synergies Africaines, pour son appui financier et matériel à la réussite de cette activité.
Communier avec les enfants malades
« Nous nous retrouvons ici, parce que nous voulons apporter notre chaleur de mères à ces enfants malades. Nous savons que nous sommes encore très loin du compte, mais ce que nous avons fait jusqu’à ce jour n’est pas à simplifier.
Avec ce don, nous espérons, pour les années à venir, mobiliser davantage les personnes de bonne volonté pour nous accompagner dans cet élan de cœur. En six ans d’existence, je pense que le bilan est positif. Nous ciblons des populations démunies.
Chaque début d’année, nous désignons un point focal qui nous oriente vers une cible. A notre actif, nous avons déjà fait plusieurs dons et accompagné deux enfants vivant avec le Vih/Sida pendant une année scolaire en nous occupant intégralement de leur scolarité et tout ce qui va avec la rentrée scolaire ; nous avons apporté un appui aux pensionnaires de Promhandicam (Centre pour enfants handicapés) au niveau de Mimboman ; nous sommes également parties au centre des personnes âgées, Bethanie Viacam ; nous sommes allées à Ebolowa dans un centre d’accueil des enfants handicapés, à Kribi dans un orphelinat.
L’année prochaine, nous souhaitons mener une activité hors de Yaoundé. Cela pourra être dans la région du Nord ou à l’Ouest Cameroun. En octobre prochain, mois destinée au cancer gynécologique, Everest sera encore sur le terrain, pour accompagner les mamans atteintes du cancer du sein. Il faut relever que tout le monde peut faire un don chez nous, même le motoman peut faire un don à Everest », a fait savoir la Présidente-fondatrice.
Bonheur partagé
« Ces dons représentent beaucoup pour nous. Nous disons merci de nous avoir choisis. Ces dons vont faire beaucoup de biens à nos enfants.
Nous souhaitons qu’Everest revienne plusieurs fois. Nous souhaitions également que cette association ait encore plus de moyens, pour aider les populations défavorisées. Avec ces dons, ces enfants feront une rentrée scolaire exceptionnelle», s’est satisfaite Yolande Njukouyou, responsable.
Donner un sens à la vie d’un enfant qui souffre
« Cela fait trois ans que je contribue aux activités d’Everest. Et je pense que tous les Camerounais devraient pouvoir le faire. L’idée n’est pas de contribuer, mais de donner un sens à la vie d’un enfant qui souffre soit d’une maladie, soit qui est orphelin.
C’est notre rôle à nous tous d’avoir le cœur sur la main. Peu importe où ils se trouvent, ce sont nos enfants. C’est à nous de contribuer, d’une manière ou d’une autre, par ce type d’action à leur offrir le droit d’avoir un avenir meilleur. On n’a pas besoin d’être riche pour aider l’autre qui est dans le besoin. Il n’y a pas de montant fixé. C’est 500 Fcfa, 1000 Fcfa, 100.000 Fcfa ou 01 million Fcfa pour celui qui peu, voire plus.
L’important est que cela serve à quelque chose. J’ai des preuves qui me poussent à continuer à aider les personnes vulnérables à travers Everest », a confié Bertrand Takam, donateur.
Bertrand TJANI
