
Propos stigmatisants, incendiaires ou provocateurs, mensongers et martiaux, sont une recette des politiques et hauts gradés occidentaux et Noirs-Américains (distincts des Africains-Américains). Leurs déclarations ou calomnies-propagandistes ne sont pas de simples dérapages langagiers. Elles sont une pièce de la stratégie de communication des missionnés conquérants de l’Afrique. Le Général Michael Elliott Langley (Noirs-Américains), Commandant du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (US AFRICOM), est l’un des sermonnaires noirs détachés pour déstabiliser l’Afrique par le Burkina Faso.
Aberrations de Langley. Le 3 avril 2025, lors d’une audition devant la commission des forces armées du Sénat, le Général Michael Langley, a tenu des propos qui ont suscité de vives réactions à travers le monde. Il a affirmé que les réserves d’or du Burkina Faso n’étaient pas utilisées au profit de sa population. Mais plutôt pour consolider le pouvoir du gouvernement militaire. La substance de cette déclaration-mensongère qui insinue que l’or était échangé « uniquement pour protéger le régime de la junte » accuse indirectement le Capitaine-président Ibrahim Traoré, et cache une menace de déstabilisation.
Bénédiction-mortifère
Avant lui, d’autres Noirs-Américains, esclaves de maison, avaient placé la dynamite que leurs maîtres ont utilisé pour faire exploser des nations entières. Condoleezza Rice, première femme noire-américaine secrétaire d’Etat, première femme à occuper le poste de conseillère à la sécurité nationale, avait été mise en avant en même temps que Barack Obama, pour mettre en morceaux la Libye.
Au moins 7 700 bombes et missiles avaient été largués sur la Libye par l’OTAN. Mouammar Kadhafi occis par un infiltré français. 250 000 à 360 000 morts (majoritairement civils) recoupés par Nicolas J.S. Davies, auteur de ‘Blood On Our Hands : the American Invasion and Destruction of Iraq.’ Alors que l’OTAN avait arraché de force la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU en lui assurant de prendre ‘toutes les mesures nécessaires’ dans le but strictement défini de protéger les civils en Libye.
Toujours sous le fallacieux prétexte de ‘protection de civils,’ le prisonnier Nicolas Sarkozy, très actif dans l’assassinat de Kadhafi, déshumanise la Côte d’Ivoire avec la bénédiction-mortifère des noirs-esclaves-mondains Obama-Rice. Le Palais présidentiel pulvérisé. +30 000 morts. Laurent Gbagbo et Blé Goudé, son ministre de la Jeunesse déportés à La Haye.
Parmi les soldats-traitres, le Général Colin Powell (Noir-Américain) a préexisté le Général Langley. Muni d’un tube inoffensif, il a fait le culte d’une ‘nécessaire’ guerre contre Irak. Sur les rails des chenilles et les détonations de canons, 104 080 à 113 728 Irakiens ont perdu la vie, rapporte ‘Iraq Body Count.’ Cette arithmétique macabre avoisine 2,4 millions de personnes tuées selon les estimations 2006 du ‘Lancet’ et l’enquête 2007 de l’‘Opinion Research Business’ (ORB). Plus d’un million de la majorité des Irakiens ayant fui les combats sont toujours exilés. Leur leader Saddam Hussein pendu.
Autre lecture
Un schéma identique se dessine pour le Burkina Faso afin de démembrer l’AES (Confédération des Etats du Sahel). Les Africains-Américains ont une lecture distincte des Noirs-Américains sur l’agression occidentale contre le Burkina. ‘En 2025, les Noirs découvrent que ce n’est pas parce que quelqu’un a la peau noire qu’il est forcément leur ami, même s’ils auraient dû le comprendre depuis Obama.’ Observent les Africains-Américains. A cette analyse pertinente, ils ajoutent. ‘Langley est le Général noir que les Etats-Unis utilisent pour attaquer le Burkina Faso.’ donc ‘l’‘Afrique’.’ Leur conclusion est sans appel. ‘Les Africains-Américains désavouent le Général Michael Langley, sous-fifre du Deep-State (Etat-profond) nommé par Joe Biden et se rangent aux côtés du Capitaine Ibrahim Traore.’
Rêve d’une reconquête coloniale
Le Général François Lecointre, chef d’état-major de l’armée française entre 2017 et 2021, chef du cabinet militaire du Premier ministre sous Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Edouard Philippe, mais surtout Commandant du groupement tactique interarmes (GTIA2) en Côte d’Ivoire entre 2005 et 2007, est du calibre de Langley. Sur les antennes de ‘France inter’ le 22 avril 2024, Lecointre, acteur clé de la débâcle morale des armées occidentales et onusiennes lors du génocide rwandais, a rêvé de la reconquête coloniale de l’Afrique par des méthodes criminelles françaises et européennes.
Quelques jours plus tôt, le 17 avril 2025, Lecointre au quotidien ‘Le Figaro,’ n’a pas décoléré du chassement des troupes françaises du Sahel. Une humiliation inacceptable infligée par la race inférieure(?) dont le Continent est l’avenir de l’Europe. ‘Rien ne vaut d’aller se battre.’ Avait déclaré Lecointre. Un cri de désespéré pour qui, il n’y a rien de plus important que de se battre pour re-envahir militairement l’Afrique. En d’autres termes, se battre pour reconquérir le Continent est un objectif essentiel pour ce Général mentalement déplacé. Car, affirme-t-il, ‘notre destin commun, nous Européens c’est la méditerranée et l’Afrique.’ Se confessant sur l’incapacité des soudards français à faire face aux Africains, il convoque ‘la nécessité’ pour les occidentaux ‘d’agir collectivement en Afrique et en Méditerranée.’ Macron ne dit pas autre chose. Il a soutenu dans son discours du 27 février 2023 sur la France et le Continent, que la France devrait ‘jouer collectif avec [ses] partenaires européens, notamment sur les sujets de défense et sécurité.’
Fabrication du consentement
En prévision de leur guerre, ils créent le consentement qui est la fabrication du mensonge justifiant l’agression. Langley agite le drapeau de protection des Burkinabè contre un régime ‘aurifèrivore.’ Son humanisme(?) couvre le projet d’assassinat du Capitaine Traoré afin de piller l’AES. Le sinistre Lecointe évoque l’urgence de sauver ‘un Continent qui est de plus en plus entrain de s’enfoncer dans la destruction des appareils d’états.’ La vérité que cache cet inquiétant personnage, c’est que ‘l’Europe devra se décider à aller défendre ses intérêts, y compris par les moyens militaires.’
Rompre les accords coloniaux
Cette bataille de recolonisation de l’Afrique pour s’emparer de ses richesses a été clairement affirmée par Macron. ‘La France est en Afrique pour « ses intérêts » à défendre, bâtir, poursuivre et renforcer.’ Malheureusement, le capitaine Ibrahim Traoré fait obstacle. Il déconstruit la théorie du consentement en lui opposant des discours qui épluchent les enjeux des accords coloniaux. Décortiquent les détails des stratégies militaires françaises. Et ‘éveillent les consciences.’ Des analyses qui donnent les clefs pour la lutte contre l’impérialisme, et plantent les jalons des indépendances politique et économique.
Il prouve que, ‘remplacer les bases militaires visibles par des dispositifs moins apparents tels que des sociétés de sécurité ou des conseillers militaires,’ tel que suggéré par Macron est un piège. ‘Il s’agit de dissoudre et de garder un dispositif socle.’ A-t-il affirmé le 13 janvier 2025 lors de la première levée de drapeau à la Présidence de la République. ‘Ils ne partiront pas de certains pays. Ils ont juste dissout le dispositif… Ils vont constituer des sociétés de sécurité pour sécuriser leurs entreprises qui sont dans ces pays, mais les soldats seront là.’ Il poursuit. ‘Vous ne les verrez plus en tenue ou rassemblés dans des bases.’ En ce qui concerne ‘les conseillers militaires,’ il révèle qu’‘Ils sont les plus dangereux. Ils dictent les politiques de défense et affaiblissent les armées locales pour maintenir une dépendance stratégique.’ Ainsi, ‘chargés de mettre en pratique la politique de la France en Afrique. Ils doivent travailler à rendre nos armées très faibles pour que la France puisse avoir l’argument d’exister ici.’ Fort de ce triste constat, le Capitaine Traoré a débarrassé le Burkina des conseillers militaires.
Grattant sur les ‘Accords de défense coloniaux signés depuis les indépendances,’ le président burkinabè explique qu’ils ‘sont le véritable obstacle à la liberté.’ Ils permettent ‘à la France d’intervenir [en Afrique], de former des officiers africains dans ses institutions.’ Ce qui n’est pas sans conséquence. ‘Ils sont des agents au service des intérêts français.’ Statut qui annihile ‘leur loyauté envers leurs nations d’origine.’ Rappelle le Capitaine Traoré qui fait savoir que cette soumission à l’ordre extérieur, établit ‘une emprise de la France sur les politiques de défense des pays concernés.’ La solution qu’il préconise est de ‘rompre avec les forces impérialistes.’ Pour atteindre cet objectif, ‘il faut, dénoncer les accords de défense coloniaux qui ont été signés depuis les indépendances.’ Car, ‘dire simplement que les bases militaires quittent ne suffit pas.’ A dit le président burkinabè le 13 janvier 2025.
Rendre coup pour coup
L’énigmatique et emblématique Capitaine Ibrahim Traoré n’a pas seulement le savoir et l’art de manier la rhétorique de la dignité et de la résistance anti-impérialiste. Il sait aussi rendre coup pour coup. Répondant à Macron, le remuant de l’Elysée qui avait traité les ‘Africains d’ingrats,’ Traoré a eu des mots à la hauteur de l’insolence de ce traumatisé. ‘Mais s’il y a bien un ingrat, c’est bien lui. S’il n’est pas un athée, à chaque réveil s’il prie, il devrait aussi prier les Africains, parce que c’est grâce à nos ancêtres que la France existe aujourd’hui.’ Avait-il martelé.
Décolonisation des mentalités
Au regard des enjeux et au-delà de l’aspect militaire, le Capitaine Traoré appelle à ‘une décolonisation des mentalités.’ Les Africains doivent, a-t-il suggéré, se réveiller face au diktat impérialiste qui les manipule idéologiquement et économiquement. Sur ce tracé, il les encourage à travailler afin de s’autosuffire politiquement, économiquement, culturellement, et religieusement, et se soustraire définitivement de la dépendance occidentale. Dans son discours du 11 décembre 2024, à la Mairie de Barsalogho (marquant le 64e anniversaire de l’indépendance nominative du Burkina Faso), il a célébré la fierté nationale et la détermination d’un peuple à conquérir ses droits. Puis, dénoncé le néo-esclavagisme économique et politique, avant d’énoncer sa vision d’‘une souveraineté nationale protégée contre toute ingérence étrangère, en mettant en lumière la vulnérabilité du pays face aux convoitises internationales.’
Pillage par les bombes
Le 24 avril 2025, il met en miette l’idée préconçue selon laquelle ‘l’Afrique est pauvre.’ Et révèle l’hypocrisie occidentale. ‘Ils nous ont qualifiés de continent le plus pauvre du monde. Nous leur demandons de partir, mais ils refusent.’ Ils font alors du Continent une arène de la compétition internationale. Un champ d’intérêts diplomatiques et militaires entre les grandes nations, mais aussi pour des petites (?) nations qui osent ou veulent prendre part à ce jeu de pillage. Affinant des stratégies pour prendre pied ou se maintenir sur le Continent, des sommets avec l’Afrique se créent-la France pilleuse-et-assassine est la première à initier une telle mascarade. Le premier sommet France-Afrique a eu lieu en 1973. Le sommet Japon-Afrique est lancé en 1993. Dès le début du XXIe plusieurs rencontres similaires voient le jour en commençant par la première édition du Forum sur la coopération sino-africaine en 2000 (FOCAC). Les sommets Inde-Afrique et Turquie-Afrique sont inaugurés en 2008. Le sommet Russie-Afrique depuis 2019. Israël-Afrique prévu en 2017 et annulé. L’unique rencontre Etats-Unis-Afrique est tenu en août 2014-Washington préférant le pillage par les bombes.
$40 millions au Taliban?
Gregg Roman, directeur exécutif du Middle East Forum, le confirme. Interrogé par le représentant Timothy Floyd Burchett (R-Tenn.) sur le financement des organisations terroristes qui balisent les voies de pillage aux occidentaux, Roman a reconnu que les Etats-Unis versent hebdomadairement $40 millions au Taliban. En plus des talibans, Roman a répondu, ‘nous avons aidé Al-Shabab en Somalie. Il y a eu des cas du réseau Hamzi au Soudan, du Hamas, du Jihad islamique, du Hezbollah, du Kata’ib Hezbollah, de Hay’at Tahrir al-Sham en Syrie. Des dizaines d’organisations terroristes ont reçu une aide indirecte de l’aide étrangère américaine.’
François Hollande l’a aussi dit le 29 avril 2025 sur ‘X’—Précédemment ‘Twitter.’ ‘On crée des terroristes en les manipulant pour justifier les dérives sécuritaires et masquer nos échecs économiques et sociaux.’ Ce sont donc les Français, les Américains, y compris Michael Langley et François Lecointre, qui déstabilisent l’Afrique.
Rembourser une dette hippopotamesque
Mais dans le Sahel, Langley a frappé à la mauvaise porte. Capitaine Traoré n’a pas cédé aux pressions terroristes. Au contraire, il a réaffirmé son engagement à restaurer la souveraineté nationale sur les ressources naturelles de son pays. ‘Nous extrairons notre or nous-mêmes, non pas pour la France, ni pour l’Occident, mais pour notre peuple.’ Cela dit, des mesures drastiques telles que la nationalisation des sites stratégiques tels que ceux de Bungu et Wagongo, et une gestion rigoureuse renforcée par la transparence, ont permis d’éliminer la corruption et redonner confiance aux investisseurs intérieurs. Résultat, le Burkina a réalisé l’exploit de rembourser une dette hippopotamesque de 4,8 milliards de dollars sans tendre une main mendiante aux puissances occidentales et à leurs institutions financières. Cette politique d’autodétermination, Langley l’appelle ‘corruption.’
Potentiel traitre
La misérabilité mentale du Général Michael Langley confirme l’assertion selon laquelle, ‘tout Noir d’Afrique, des Amériques, des Caraïbes, ou d’ailleurs, enrôlé dans l’armée ou la police américaine, est un potentiel traitre.’
Feumba Samen (Correspondance particulière. Avis engageant son auteur)