C’est au cours d’une concertation animée par le Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, en présence du Gouverneur de la région du Centre.
Deux variantes de tracé ont été proposées au cours de cette concertation par l’entreprise Cfhec. La première part de Bibodi à l’entrée Est de la ville de Douala via une voie de contournement et la seconde, de Bibodi à la localité de Pitti, avec une voie de raccordement qui mène sur la Dibamba. L’on note que pour les deux variantes, cinq échangeurs sont prévus sur un linéaire d’environ 135 km : à Bibodi, Bodmon, Edea Est, Edéa Ouest et Bretelle Dibamba, avec un échangeur de plus à la sortie Est de la ville de Douala, pour la variante qui va de Bibodi à la voie de contournement de la ville de Douala.
Au regard des préoccupations posées, les parties ont convenu d’examiner ces deux propositions sur la base des coûts de chaque variante, de la fonctionnalité de cette phase 2 et de son raccordement au réseau existant.
Le Ministre des Travaux Publics a prescrit un délai de 5 jours pour cela et le tracé adopté sera validé au cours d’une réunion programmée le 2 avril 2024.
Sur un tout autre plan, la présence du Gouverneur de la région du Centre à cette réunion tenue ce 27 mars 2024 indique bien que les questions relatives au dégagement des emprises ont constitué un point majeur à l’ordre du jour. En effet, une fois le tracé validé, l’entreprise va, selon son planning de démarrage des travaux, se déployer sur le site.
Libérer les emprises
Elle a d’ailleurs indiqué de manière précise que pour commencer les travaux entre les points kilométriques 60 et 100 où le tracé est validé, les emprises doivent être libérées.
Le Gouverneur de la région du Centre a souligné, à cet effet, que ses services compétents, en charge des questions concernées, effectueront des descentes dans les plus brefs délais.
Il faut relever que lors de l’étude de faisabilité de la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala, plusieurs variantes de tracé ont été identifiées, prenant en compte les différentes contraintes environnementales et sociales fortes ou bloquantes, en évitant de perturber les principales composantes des milieux naturels et humains de leur zone d’influence directe.
S’agissant du financement, des séances de travail ont au préalable été menées entre l’entreprise et le Minepat, pour la mobilisation des ressources. Un accent particulier a été mis sur la géographie du financement du projet et les questions de cohérence entre le plafond d’endettement de l’Etat et les prestations ont été abordées.
Pour ce qui est des droits de taxes et douanes, les échanges ont convergé vers la réduction des mêmes dispositions que celles de la phase 1.
La prochaine concertation se tiendra le 2 avril 2024, pour la validation du tracé et les dispositions nécessaires au démarrage des travaux.
Source : celcom Mintp