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Assemblée extraordinaire de la Fécafoot : qui pour contraindre l’équipe à Seydou Mbombo Njoya au respect des résolutions ?

C’est la question qui se pose avec insistance, au lendemain du conclave du 12 octobre 2021 qui suspendait toute l’équipe actuelle à la tête de la fédération camerounaise de Football.

Le comité provisoire de gestion du football camerounais conduit par le sénateur, Albert Mbida s’est réuni par vidéoconférence, le 12 octobre dernier à Yaoundé. C’était à l’effet de plancher sur l’illégalité qui trône à Tsinga.

 A l’ordre du jour de cette assemblée générale, étaient inscrits plusieurs points, parmi lesquels : la vérification de la conformité de la convocation et la composition de l’assemblée générale avec les statuts de la Fécafoot ; le vote sur le retrait de toute compétence à Monsieur Seydou Mbombo Njoya et aux membres du comité exécutif élus le 12 décembre 2018 et dont, l’élection a été annulée par le Tribunal arbitral du sport ; l’élection pour une période de six mois, d’un comité exécutif provisoire chargé de gérer les affaires courantes de la Fécafoot ; entre autres. Tous ces points ont été abordés et ont abouti à des résolutions.

Néanmoins, la question qui revient incessamment, est de savoir, si toutes ces résolutions seront prises en considération. Surtout qu’elles mettent hors course tous les dirigeants actuels de la Fécafoot. Un véritable pied de nez, dans la mesure où l’équipe qui est actuellement à la tête de la Fécafoot a été adoubée par la Fifa. D’ailleurs, l’assemblée générale conduite par Mbombo Njoya, ne manque pas d’indiquer que le comité conduit par le sénateur Albert Mbida est un organe fantoche. Un véritable cafouillage, qui règne au sein de l’instance faîtière du football camerounais, qui risque jeter, si rien n’est fait avant, l’opprobre sur le processus électoral en cours. De l’avis de plusieurs spécialistes du droit, le comité dirigé par Albert Mbida n’est accroché que sur le respect des textes de la Fécafoot. Pour cela, ces décisions méritent d’être prises en compte. De l’autre côté, c’est-à-dire du côté de l’assemblée générale qui dirige la Fécafoot, en dépit de l’annulation de son élection par le Tribunal arbitral du sport, le comité conduit par Albert Mbida est illégitime par conséquent, elle ne peut pas se plier à ses résolutions.

Du coup, c’est un autre front qui est ouvert dans la gestion du football au Cameroun. C’est une véritable guerre d’usure que le comité d’Albert Mbida et l’équipe à Mbombo Njoya se livrent. Seulement, même si les résolutions du comité, lors de son assemblée du 12 octobre dernier sont pertinentes sur le plan juridique, pourront- elles faire fléchir l’équipe à Seydou Mbombo Njoya ? Difficile de répondre par l’affirmative, parce que, de sources bien introduites, cette équipe en poste, aurait des soutiens insoupçonnés. Surtout, n’entend pas lâcher du lest.

Autant le dire, la gestion du football camerounais souffre de beaucoup d’infirmités qui doivent être redressées avant que le processus électoral en cours ne connaisse son épilogue. Au risque, de conduire une fois encore, aux élections qui verront annulées à leur tour, du fait du non respect du droit par les uns et les autres.

Emmanuel Mvele

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