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«Aïcha à la barre» : quand un auteur du Grand nord raconte une histoire d’amour

Ramat Abadjida, auteur de «Aïcha à la barre», a dédicacé le roman, le 11 juillet 2025, à l’Institut de formation des formateurs et du développement des programmes de Yaoundé. A travers cet ouvrage, l’écrivain décline toute responsabilité quant aux interprétations juridiques des événements décrits. Les motifs de manipulation et de trahison, bien qu’explorés à travers les personnages, ne constituent pas des infractions pénales selon la législation camerounaise. Toute ressemblance avec des faits réels ou des situations juridiques est purement fortuite.

«Aïcha à la barre». C’est 88 pages et 15 chapitres. Edité par Guiguess, le roman a été commis par Ramat Abadjida et dédicacé aux lecteurs, le 11 juillet 2025 à l’Institut de formation des formateurs et du développement des programmes de Yaoundé. Sa note de lecture a été présentée, par le Pr Assana Brahim, Universitaire Ecrivaintologue, sous la modération de Tafeu Francois Bikoro, Conseil Régional et journaliste.

A travers cette note, le lecteur partage le « Premier jour de classe, Khaled passe son regard sur Aïcha et c’est le coup de foudre. Pris dans l’étau d’une passion dévorante, le jeune homme multiplie des actes de dévotion à l’égard de l’objet de son désir. Malheureusement, cet amour à sens unique les plongera dans les méandres de la manipulation, de la trahison, de la douleur et de la frustration. Porter plainte est la seule issue que le jeune homme trouve pour surmonter son chagrin. Parviendra-t-il à guérir de ses blessures ? À travers une sensibilité accrue, l’auteur décrit la fièvre des premiers émois. Il fait une analyse poignante de la complexité des relations humaines et exhorte l’être humain à une profonde introspection ».

Dans le cadre de la présente œuvre fictive, l’auteur décline toute responsabilité quant aux interprétations juridiques des événements décrits. Les motifs de manipulation et de trahison, bien qu’explorés à travers les personnages, ne constituent pas des infractions pénales selon la législation camerounaise. Toute ressemblance avec des faits réels ou des situations juridiques est purement fortuite.

Auteur

Ramat Abadjida est un expert en paix et sécurité, spécialisé dans les dynamiques du Bassin du Lac Tchad. Administrateur d’entreprises éclairé, il est titulaire d’un Master en Paix et Sécurité, d’un Master en Etudes internationales et stratégiques, ainsi que d’un MBA en Management des Organisations. Passionné par la résolution des conflits et la promotion de la stabilité, Ramat Abadjida met son expertise stratégique au service des enjeux sécuritaires de la région. Son intérêt pour la motivation en entreprise traduit également sa vision d’une performance durable fondée sur l’engagement et la fidélisation des employés.

Ramat Abadjida, auteur

« Les hommes également subissent… »

La motivation des voix qui se lèvent pour défendre les causes féminines. En la défendant, on traite les hommes comme si en amour ce sont eux les méchants, que se sont seulement les femmes qui subissent. C’est pourquoi j’ai décidé de montrer sur le plan national, voir international qu’en amour, les hommes également subissent. Cet ouvrage a pour but d’abord de sensibiliser la jeunesse, appeler les gens à réfléchir peut-être les décideurs, le législateur, d’essayer d’encadrer ou de protéger.

Younouss Djibrine Kamsouloum, Questeur à l’Assemblée nationale

« C’est une forme de pédagogie que l’auteur a voulu démontrer pour la jeunesse… »

L’amour est un phénomène qui est congénital à l’homme. Il est fait de haut et de bas, de marées hautes et de marée bases. Je pense que c’est un thème interminable et éternel, tant que les hommes seront là, il y aura l’amour et tant qu’il y aura l’amour, il y aura des hauts et des bas et des déceptions. Le thème, il est assez classique, mais ce qui m’a marqué, c’est que ce soit un ressortissant du Logone qui ait commis un tel ouvrage. Dans nos traditions, avec le taux de scolarité que nous avons, ce n’est pas toujours évident de voir quelqu’un consacrer tant d’énergie à un travail qui n’est pas forcement rétributaire. Je salue cet acte de courage et d’engagement qui est certainement une passion pour l’écriture. Nous pensons que l’écriture remplace un peu les contes, les fables de nos grands-parents. Avec l’avènement de nouveaux outils de communication, les familles sont complètement dessoudées et nous pensons qu’un livre peut remplacer quelque part, car il a une valeur instructive. C’est une forme de pédagogie que l’auteur a voulu démontrer pour la jeunesse qui s’intéresse de moins en moins à l’éducation. Nous voyons l’aspect pédagogique, l’aspect éducatif et que la tradition de l’écriture doit s’insérer dans nos familles africaines à la place de la tradition orale.

Ernesthine BIKOLA

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