Akwaba community, communauté de talents pour le développement social et économique, a procédé au lancement, en duplex, de la 3e édition du Salon Afrique-Canada immigration et investissement, le 06 juillet 2024 à Yaoundé et à Toronto, sous la houlette du Président exécutif du Haut Conseil des Camerounais de l’Extérieur, Dr Samuel Dongmo, qui a donné une conférence de presse en prélude à cet événement, qui se déroulera du 24 au 26 octobre 2024 à Douala.
La diaspora africaine contribue au développement aussi bien de son pays d’accueil que celui d’origine. C’est dans le but de renforcer cette dynamique qu’Akwaba community, association de droit canadien fondée par des membres de la diaspora africaine et caribéenne, mieux communauté de talents pour le développement social et économique, a procédé, le 06 juillet 2024, au lancement, en duplex à Yaoundé et Toronto, de la 3e édition du Salon Afrique-Canada immigration et investissement (Sacii).
En prélude à cet événement qui se déroulera du 24 au 26 octobre 2024 à Douala, le Président exécutif du Haut Conseil des Camerounais de l’Extérieur, Dr Samuel Dongmo, a donné une conférence de presse, à l’effet de présenter les enjeux de cet important rendez-vous du donner et du recevoir, qui vise à renforcer les liens d’opportunités d’affaires entre ce continent et ce pays d’Amérique.
Il était question, au cours de cette conférence de presse, de mettra l’emphase sur la diaspora africaine partout dans le monde et sa contribution au développement.
L’immigration productrice de la diaspora ayant été longtemps considéré comme un phénomène de « fuite de cerveaux », de « fuite de la force de travail » alors que les associations diasporiques avec leurs activités et leurs épargnes sont de plus en plus émergentes, significatives en direction des pays d’accueil et d’origine.
Selon le panel autour du Dr Samuel Dongmo, la création d’un espace unique de réseautage, de collaboration et d’informations dans le secteur migration-diaspora-investissement vient à point nommé au regard du contexte et d’un certain nombre d’enjeux.
La vision de l’association est de soutenir la mobilité professionnelle, l’entrepreneuriat et l’innovation et de promouvoir l’investissement entre les deux continents à travers la diaspora. Si bien que l’avènement du Sacii vient ainsi combler un vide structurel et stratégique. Car, il met en relation trois secteurs autrefois cloisonnés, distincts et mal appréciés.
Innovations
Pour l’année en cours, le Sacii mettra un accent sur de la thématique centrale : « Communautés de talents pour le développement économique et social de l’Afrique et du Canada » à l’effet de tisser davantage des réseaux professionnels et des communautés de compétences, d’affaires entre les deux continents.
L’édition 2024 du Sacii, précisément, entend créer un cadre de discussion pour faciliter la collaboration entre les acteurs ; promouvoir des opportunités d’affaires pour le développement économique ; renforcer la coopération bilatérale Afrique-Canada ; attirer les investisseurs et établir des dialogues sectoriels. Les faits saillants incluent des sessions de réseautage, des rencontres B2B, et des opportunités d’échanges entre des entreprises, des institutions et des gouvernements.
Le Sacii a trois objectifs principaux. Sur le site d’Abidjan, le 22 octobre 2024, et celui de Douala du 24 au 26 octobre 2024, le Sacii va offrir un programme riche avec des conférences thématiques, des rencontres d’affaires (B2B) et des ateliers pour favoriser le réseautage et les opportunités d’affaires ; promouvoir les opportunités d’investissement entre l’Afrique et le Canada ; informer et orienter les candidats à l’immigration pour réussir leurs projets ; mettre en avant la diaspora africaine comme un levier puissant pour le développement du continent.
Dr Samuel Dongmo, Président exécutif du Haut Conseil des Camerounais de l’Extérieur
« Le Salon Afrique-Canada immigration et investissement est un événement très important, pour la jeunesse camerounaise et le Cameroun tout entier, parce qu’il s’agit d’immigration. Et, nous savons que la problématique de la jeunesse, aujourd’hui, en Afrique en général et au Cameroun en particulier, c’est de partir. Le Sacii vient dire, partir, c’est peut-être bien, mais il faut savoir comment partir ; il faut surtout éviter de partir par des voies illégales. La deuxième partie du Sacii, c’est l’investissement.
Nous de la diaspora, lorsqu’on part à l’extérieur, c’est pour revenir au Cameroun, pour l’aider à contribuer à son développement. Et nous revenons avec des investisseurs camerounais comme nous ou étrangers. Dans le cas du Sacii, nous aurons des investisseurs canadiens. L’événement a lieu dans trois mois. Il faut que la jeunesse camerounaise soit au courant de cet événement ; que les investisseurs camerounais soient au courant de cet événement, les pouvoirs publics, les médias et naturellement toute la population camerounaise ».
Bertrand TJANI
