Le Conseil constitutionnel a publié, le 14 novembre 2025, la liste définitive des candidats autorisés à participer à la présidentielle de décembre prochain. Les élections générales auront lieu le 28 décembre, a annoncé l’Autorité nationale des élections (ANE).Il s’agira d’un scrutin commun pour le premier tour des élections présidentielle et législatives, couplées aux élections régionales et municipales.
Sur dix candidatures déposées, sept ont été validées, tandis que trois ont été jugées inéligibles en raison de diverses irrégularités administratives et juridiques. Parmi les candidats retenus figurent notamment le président sortant Faustin-Archange Touadera, élu en 2016 puis en 2020, que ses opposants accusent de vouloir se maintenir au pouvoir grâce à la révision constitutionnelle de 2023, qui lui permet de briguer un troisième mandat.
Dans cette liste, on retrouve les anciens Premiers ministres Henri Marie Dondra, président de l’Unité républicaine (Unir) et Anicet Georges Dologuélé,président de l’Union pour le renouveau centrafricain (Urca) et chef de file de l’opposition.
Tous deux avaient fait l’objet de recours en inéligibilité de la part d’autres candidats les accusant de ne pas répondre à l’exigence de nationalité exclusive imposée par la Constitution.
S’y ajoutent également Eddy Symphorien Kparekouti, Serge Ghislain Djori, Marcelin Yalimende et Aristide Briand Reboas. Ces sept personnalités politiques peuvent désormais se concentrer sur leur campagne électorale à quelques semaines du scrutin.
Désormais validés, les candidats peuvent se concentrer sur la campagne électorale et la préparation du vote prévu le 28 décembre 2025 où quelque 2,3 millions d’électeurs sont attendus dans les urnes le 28 décembre pour un quadruple scrutin (présidentiel, législatif, régional et municipal), selon l’Autorité nationale des élections.
Luther SANA
