
Les services des Douanes camerounaises annoncent avoir saisi un important stock de produits pharmaceutiques dissimulés dans un domicile privé à Bandjoun, dans la région de l’Ouest. L’opération, menée le 20 novembre 2025, fait suite à l’exploitation d’un renseignement qui a permis aux équipes du secteur Douanes Ouest d’intervenir rapidement.
La saisie s’est déroulée en présence du Substitut du Procureur, confirmant ainsi une coordination opérationnelle efficace entre les douaniers et les autorités judiciaires. Selon les premiers éléments, la cargaison devait alimenter des réseaux clandestins de distribution de médicaments, un phénomène en recrudescence dans la zone.
Le propriétaire des lieux a été interpellé et mis à la disposition du Procureur. La saisie de 18 cartons de médicaments clandestins cargaison est particulièrement importante et variée :
100 flacons de multi-vitamine sirop
400 flacons de Paracétamol Phényléphrine
240 sachets de Chlorure de sodium (500 ml)
480 flacons d’Iron Tonic Syrup 200
480 pièces de compresses stériles
3 000 comprimés de Ciprofloxacin (500 mg)
400 sachets de Levofem
5 000 comprimés de Mixagrippe
3 000 comprimés de Cefixim Ornidazole (200 mg)
1 500 comprimés de Metformin Denk (1000 mg)
2 000 comprimés de Metformin Denk (500 mg)
Selon le ministre de la Santé publique, depuis 2020, des faux médicaments d’une valeur globale de 15,17 millions de dollars, soit 8,6 milliards de francs CFA, ont été saisis au Cameroun. Le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie a fait cette révélation à l’occasion de la Journée africaine de lutte contre les faux médicaments.

Il faut noter que l’édition 2025 de la Journée africaine de lutte contre les faux médicaments est placée sous le thème « Faux médicaments : un danger, une menace réelle ».
Selon les Douanes, ces produits, pour la plupart utilisés dans l’automédication ou les traitements courants, représentent un danger lorsqu’ils échappent aux circuits réglementés. La Douane rappelle que ses équipes maintiennent une vigilance constante, aussi bien aux frontières qu’à l’intérieur du territoire national, afin de lutter contre les trafics pharmaceutiques et la mise en circulation de médicaments potentiellement dangereux pour la population.
Luther SANA






