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Guinée-Bissau : Elections présidentielles et législatives ce 23 novembre

Ce Dimanche 23 novembre 2025, la Guinée-Bissau élira le président de la République pour un mandat de cinq ans ainsi que les membres du Parlement dissout en 2023. L’exclusion du principal parti d’opposition et les clivages au sein de l’institution militaire menacent la bonne conduite des scrutins.

Les tensions montent en Guinée-Bissau à l’approche de l’élection présidentielle et des législatives prévues le 23 novembre. Ces scrutins se tiennent deux ans après la dissolution en décembre 2023, de l’Assemblée nationale populaire (ANP) à la suite des affrontements, qualifiés de tentatives de coup d’État, entre la garde nationale et la garde présidentielle. Le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), principal parti d’opposition, détenait la majorité des sièges.

Au total, 12 candidats dont le président sortant Umaro Sissoco Embaló, briguent la magistrature suprême, tandis que 14 formations politiques, dont une coalition, se présentent aux législatives. Pour la première fois dans l’histoire du pays, le PAIGC, qui a conduit la Guinée-Bissau à l’indépendance du Portugal en 1974, ne figurera pas sur les bulletins de vote.

La coalition PAI-Terra Ranka (En avant avec notre patrie) dirigée par le PAIGC et menée par le principal rival d’Embalo, Domingos Simões Pereira, a été disqualifiée par la Cour suprême en octobre. Officiellement, la raison invoquée était la soumission tardive des documents électoraux, mais de nombreux observateurs y voient une motivation politique.

Environ 860.000 électeurs bissau-guinéens sont appelés aux urnes pour des élections présidentielles et législatives. La stabilité politique est un des enjeux majeurs de ces scrutins.

Luther SANA

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