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Cameroun-Magistrate d’exception : Marie Claire Dieudonnée Nseng-Elang, première femme Procureur Général près de la Cour Suprême

Le pays a franchi un nouveau seuil dans son histoire judiciaire. Le président de la République, Paul Biya, a signé un décret historique nommant Marie Claire Dieudonnée Nseng-Elang au poste de Procureur Général près la Cour Suprême. Cette désignation, annoncée le 20 novembre 2025, fait d’elle la première femme à occuper cette fonction de parquet de la plus haute juridiction du pays.

La nomination de Nseng-Elang n’est pas seulement un événement symbolique, elle est avant tout la reconnaissance d’une carrière exemplaire au service de la justice camerounaise. Qualifiée de magistrate hors hiérarchie, elle est unanimement considérée comme une professionnelle d’exception, connue pour son intégrité, sa rigueur et sa parfaite maîtrise des mécanismes de l’administration judiciaire.

Elle succède à Luc Ndjodo, l’ancien Procureur Général décédé, et est désormais chargée de diriger le Parquet Général de l’institution qui veille à l’application uniforme du droit sur l’ensemble du territoire.

Un parcours institutionnel salué

Avant cette consécration, Marie Claire Dieudonnée Nseng-Elang a occupé plusieurs postes stratégiques qui ont forgé son profil de haute administratrice judiciaire : Directrice des Affaires Générales au Ministère de la Justice ; Présidente du Tribunal de Grande Instance du Wouri (Douala) ; ancienne Inspecteur à l’Inspection Générale des Services Judiciaires.

Ce parcours varié, allant de l’inspection à la direction administrative, en passant par la présidence d’une juridiction de fond, atteste de sa capacité à exercer pleinement les responsabilités qui lui incombent au sommet de la pyramide judiciaire.

En accédant au poste de Procureur Général près la Cour Suprême, Marie Claire Dieudonnée Nseng-Elang ouvre une nouvelle ère pour la représentation féminine dans la haute magistrature au Cameroun. Sa nomination est perçue comme un signal fort de la part du Chef de l’État en faveur de la promotion du genre et de la reconnaissance du mérite professionnel, indépendamment du sexe.

Elle est désormais l’incarnation de l’excellence féminine au sein de l’institution judiciaire et une source d’inspiration pour toutes les femmes magistrats du pays.

Ernesthine BIKOLA

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