
Alors que Samuel Eto’o prépare l’avenir du football, certains jouent aux fondateurs de fédération dans un hôtel. Ça sent le coup monté… mais mal monté !

C’est l’histoire d’un petit groupe qui s’est dit : « Et si on refaisait le football camerounais ? Mais en mieux ! Et surtout… depuis un hôtel ! » Tandis que Samuel Eto’o s’active pour des élections sérieuses à la Fecafoot, nos rebelles du dimanche ont monté leur propre fédération version « fait maison » : la désormais célèbre FECAFOOT BIS. Leur QG ? L’Hôtel Jouvence, bien sûr ! Parce que quand on veut révolutionner le football, il faut un bon room service.
À leur tête, M. Ndedi Mbengue François, élu président à l’unanimité… des quelques personnes présentes dans la salle. Son premier décret ? Donner 24 heures à l’État camerounais pour plier bagage et les reconnaître. Parce que oui, créer une fédération rivale, c’est comme commander un café : il faut que ce soit rapide !
Pendant ce temps, dans le monde réel, Samuel Eto’o doit gérer de vrais candidats comme Gilles Ngnize, Simon Ngoon Mbelecc et Georges Kalgong. Eux au moins ont choisi la voie démocratique plutôt que la méthode « coup de force entre amis ».
Le plus comique dans l’histoire ? Nos rebelles comptent notifier leur « révolution » à la FIFA. On imagine la scène : « Bonjour, c’est la Fecafoot Bis ! Non, pas l’officielle, l’autre ! Celle de l’hôtel ! »
Alors que les Lions Indomptables jouent leur qualification pour le Mondial, cette opération « Jouvence » fait surtout sourire. La vraie question est : qui a commandité cette comédie ? Les prochaines élections nous le diront peut-être… en attendant, bon spectacle !
Gérald Nyatte



