Les travaux de la seconde conférence internationale sur la thématique du « Paiement de la dette intérieure de l’État comme vecteur de dynamisation de l’économie, développement du secteur productif et accélération de la croissance : quelles sont les attentes des acteurs économiques ? Comment les autorités publiques, les bailleurs de fonds internationaux et le secteur financier national peuvent-ils y contribuer ? », vont se tenir du 21 au 25 avril 2025 dans la capitale politique du pays. L’objectif principal est de sensibiliser les acteurs économiques sur les enjeux et l’impact macroéconomique des retards de paiement.
Cette conférence internationale est organisée sous le parrainage du premier ministre et réunira des participants issus de 21 pays africains, du secteur public et privé, ainsi que des institutions internationales et experts. Les travaux seront répartis en cinq groupes de thèmes principaux à savoir : le rôle du secteur financier dans la lutte contre les retards de paiement; la responsabilité sociale des entreprises et bonne gouvernance ; les partenariats public-privé et gestion des marchés publics ; les défis et opportunités pour les petites et moyennes entreprises ; le rôle du secteur judiciaire dans la résolution des litiges liés aux retards de paiement
Cependant, la conférence abordera trois thèmes principaux. Le thème 1 portera sur les politiques économiques et lutte contre les retards de paiement : comment le secteur financier peut contribuer à la compétitivité des entreprises et à la croissance économique.
Le deuxième thème portera sur la maîtrise de la dépense de l’État et discipline budgétaire : comment la lutte contre les retards de paiement peut contribuer à l’accroissement des recettes publiques. Enfin, le thème 3 abordera le secteur financier au service de l’économie : quelles orientations politiques et stratégies opérationnelles pour faire face à l’impact macroéconomique des retards de paiement.
Il faut dire que, les retards de paiement peuvent avoir des conséquences graves sur l’économie d’un pays. Ils peuvent entraîner des difficultés de trésorerie pour les entreprises, ce qui peut freiner leur croissance et leur développement ; ils peuvent aussi entraîner des coûts supplémentaires pour les entreprises, notamment des frais de recouvrement et des intérêts de retard.
La conférence internationale sur le retard et délai de paiement vise à trouver des solutions pour accélérer le développement des entreprises et collectivités territoriales, accroître les recettes des États sans créer de nouveaux impôts, doper les secteurs financiers et dynamiser les économies. Les discussions et les échanges entre les participants devraient permettre de trouver des pistes de solution pour lutter contre les retards de paiement et promouvoir la croissance économique.
Ernesthine BIKOLA
