Le Ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire par ailleurs président du conseil des ministres de l’UEAC, Alamine Ousmane Mey a présidé le 28 ocotobre 2022, les travaux de la 38e session du conseil des ministres de l’UEAC.
Des travaux qui ont enregistré la présence des ministres des six pays que comptent la Cemac, du président de la commission, des membres du gouvernement de la commission et des responsables spécialisées et agences de la cemac. Les assises qui ont eu pour cadre l’hôtel Hilton de Yaoundé ont principalement portés sur l’examen du projet du budget de la communauté de l’exercice 2023 adopté à l’unanimité par le conseil et chiffré à un peu plus de 72 milliards de Fcfa pour booster les économies, une baisse comparée à celle de 2022 qui résulte principalement de la faible mobilisation des financements extérieures.
Outre l’examen du projet du budget de la communauté de l’exercice 2023, plusieurs autres dossiers ont été mis en exergue notamment l’ensemble des textes qui ont été adoptés exception faite de la directive sur la filière bois argue le Professeur Daniel ONA ONDO président de la commission Cemac
« Tous les textes ont été adoptés sauf la directive sur la filière bois pour des raisons simple il y a un cours fiscal énorme compte tenu du contexte dans lequel on se trouve les ministre ont estimé qu’il faut repousser cette décision ».
Le problème de la libre circulation des personnes et des biens un des maux que rencontrent au quotidien les citoyens dans les pays étrangers étaient aussi au menu des échanges selon le président de la commission Cemac. « Aujourd’hui la libre circulation ce n’est pas un vœu pure avant il n y avait pas de passeport biométrique Cemac aujourd’hui il existe cependant il existe encore des difficultés pour circuler dans la zone Cemac donc nous avons présenté au ministre de faire des brigades mixes où l’on met tout le monde ensemble parce que vous avez les tracasseries sur le corridor de nos pays c’est une réalité qui va être bientôt être implantée puisqu’il y a trop de contrôle sur nos réseau surtout sur les routes au niveau des ports et aéroport il n’y a pas de problème c’est surtout au niveau des routes »
La tenue récente des premiers états généraux de la communauté à Libreville au Gabon quinze ans après la mise en place du programme des réformes institutionnelles de la Cemac a été accueillie par l’ensemble de participant, une rencontre qui a été marquée par la dissolution du consensus de fort Lamy. « Les ministres ont estimé que comme nous n’avons pas fait des propositions concrètes il faut retirer ce dossier vous savez très bien que avec la fin du consensus de for lamy il y a toujours des problèmes, les problèmes de gouvernance, de rotation il faudrait qu’on aille au fond de ce dossier qui est revenu à la commission, à la prochaine réunion des chefs d’états nous allons présenter les projets de textes pour qu’ils soient adoptés » affirme le professeur Daniel Ona Ondo le président de la commission cemac.
Au delà des enjeux budgétaire à l’ordre du jour de cette 38e session ordinaire, des préoccupations plus structurelles ont été abordés parmi lesquelles, la question de l’autosuffisance alimentaire face aux tensions inflationnistes inédites.
Olivier DONGMO
