
L’affaire de volleyball au Cameroun impliquant le Ministère des Sports et de l’Éducation Physique et la Fédération Camerounaise de Volleyball est une controverse complexe, principalement centrée sur des questions de gestion, de finances et de reconnaissance légale des structures dirigeantes.
Le Minsep refuse de reconnaître la légitimité de certaines structures de la Fecavolley, notamment celles issues de l’assemblée générale de novembre 2018, arguant qu’elles doivent se référer aux statuts de 2013.
La Fecavolley, quant à elle, se base sur la loi de 2018 qui rend obligatoires les ajustements des statuts fédéraux, et refuse de revenir à des statuts obsolètes.
Cette divergence crée un blocage, notamment dans la gestion des équipes nationales et la participation à des compétitions internationales.
Cette affaire de la participation au Mondial en Thaïlande, le gouvernement a refusé de financer la participation d’une équipe à la Coupe du Monde de Volleyball en Thaïlande, malgré une demande de financement du Ministère des Sports de 600 millions de FCFA. Le Minsep semble exiger que la Fecavolley trouve elle-même les fonds nécessaires.

Le président légal de la Fecavolley, Julien Serge ABOUEM, avait présenté un budget de 299 millions de FCFA, mais le Minsep a refusé son financement.
«Le Ministre des Sports, comme les services du Premier Ministre, ne peuvent valider qu’un dossier qui a été envoyé par le président légal de la fédération.» Les précisions de Julien Serge Abouem, président de la Fecavolley.
La Fédération de volleyball accuse le Minsep de bafouer ouvertement les décisions de justice et de semer le désordre dans le volleyball camerounais. Ils dénoncent des propos « incendiaires » du Minsep. La Fecavolley accuse également le Minsep et le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun au non respect des décisions légales. La Fecavolley insiste sur le respect des décisions de justice et l’application immédiate des lois en vigueur.

La crise actuelle affecte la préparation et la participation des équipes nationales de volleyball aux compétitions.
Elle met en lumière les tensions entre les institutions sportives et le Minsep ainsi que les problèmes de gouvernance dans le sport camerounais.
La situation actuelle suscite des inquiétudes quant à l’avenir du volleyball au Cameroun.
Luther Sana