
À quelques mois de la Coupe d’Afrique des Nations, le Camerounais Vincent Aboubakar se retrouve sans club, plongeant le football national dans l’incertitude.
Le monde du football camerounais retient son souffle. Vincent Aboubakar, capitaine emblématique des Lions Indomptables, est désormais sans attache après la rupture amiable de son contrat avec le club turc Hatayspor. Une annonce inattendue qui tombe mal à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025), où son leadership et son efficacité devant le but seront cruciaux pour les ambitions camerounaises.
Bien que l’attaquant ait affiché des statistiques respectables cette saison (8 buts et 2 passes décisives en 28 matches), son départ soulève des interrogations. Sans club, comment maintiendra-t-il son rythme compétitif avant le tournoi continental ? Le Cameroun, qui compte sur son expérience et son instinct de finisseur, ne peut se permettre d’avoir un capitaine en manque de temps de jeu.
La course contre la montre est lancée. Aboubakar doit impérativement trouver un nouveau challenge, idéalement dans un championnat compétitif, pour arriver à la CAN dans des conditions optimales. Les spéculations vont bon train : un retour en Europe ? Un passage dans un grand club africain ? Les supporters espèrent une solution rapide pour leur icône, dont la présence rassurante sera vitale dans la quête d’un sixième titre continental.
Une chose est certaine : les prochains jours seront déterminants. Et le Cameroun veille.
Gerald Nyatte