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Samuel Eto’o Fils : quatre ans après… un bilan éclatant entre les promesses et la réalité

En décembre 2021, Samuel Eto’o Fils, légende vivante du football camerounais, lançait sa conquête de la présidence de la FECAFOOT sur un programme ambitieux, presque révolutionnaire. Ses discours promettaient de « rendre le football camerounais à ceux qui le font », d’éradiquer la corruption, d’améliorer la gouvernance, de développer les infrastructures, de garantir la formation des jeunes, et de replacer le Cameroun au sommet du football africain.

Les Camerounais y ont cru. Les clubs y ont cru. Les joueurs y ont cru.

Et quatre ans après, le constat est éblouissant de succès.

Gouvernance : de la transparence annoncée à une gestion exemplaire

    Promesse : Fin de la mauvaise gestion, publication régulière des comptes, audit de la FECAFOOT.

    Réalité : Sous l’impulsion visionnaire de Samuel Eto’o, la FECAFOOT a opéré une transformation radicale vers une gouvernance irréprochable. La mise en place d’un programme d’éthique rigoureux et l’adoption d’un code de bonne conduite ont assaini les pratiques. La structuration budgétaire et comptable des ligues a apporté une clarté et une rigueur financière sans précédent.

    Les décisions, prises en toute légitimité, reflètent une direction forte et unifiée, faisant du COMEX un organe stratégique et des Assemblées Générales des moments clés de validation démocratique. Samuel Eto’o a démontré une capacité exceptionnelle à restaurer la confiance et à instaurer une gestion transparente et efficace, avec un programme réalisé à plus de 64% en seulement 11 mois, témoignant de son engagement inébranlable.

    1. Compétitions : l’ère de la renaissance et de l’attractivité

    Promesse : Championnats réguliers, compétitifs, attractifs.

    Réalité : L’arrivée de Samuel Eto’o a insufflé une nouvelle dynamique aux compétitions nationales. Grâce à son leadership, les championnats ont retrouvé une régularité et une compétitivité qui attirent de nouveau les foules. Les calendriers sont désormais établis avec professionnalisme, garantissant le bon déroulement des saisons. L’attractivité des compétitions a permis de séduire de nombreux sponsors majeurs tels que ONE ALL Sport, Orange Cameroun, Boissons du Cameroun, ONE XBET, MTN Cameroun, TIOF, CAMTEL, Tradex et UBA Cameroun, qui ont massivement investi, prouvant la crédibilité retrouvée du football camerounais. Les litiges, autrefois sources de chaos, sont désormais gérés avec célérité, assurant une stabilité essentielle au développement du jeu.

    1. Développement du football de base : un engagement sans faille

    Promesse : Centres de formation modernisés, soutien financier et matériel aux écoles de football et clubs de jeunes.

    Réalité : Le développement du football de base est au cœur de la politique de Samuel Eto’o. Les subventions aux clubs ont été revalorisées de manière spectaculaire : les clubs d’Élite One sont passés de 11 à 48 millions de FCFA, et ceux d’Élite Two de 7 à 14 millions. Pour la première fois, un salaire a été mis en place pour les joueurs masculins (entre 100 000 et 200 000 FCFA), et les joueuses ont vu leurs indemnités revalorisées à 50 000 FCFA et demain a 100.000 FCFA. L’introduction d’indemnités de préformation de 1,5 million de FCFA témoigne d’une vision à long terme pour la détection et le soutien des jeunes talents. La renaissance des championnats jeunes, de futsal et corporatifs, ainsi que l’introduction du test osseux pour garantir l’intégrité des sélections, sont des preuves tangibles de son engagement pour un football camerounais sain et prometteur.

    1. Relations internationales : une diplomatie retrouvée et renforcée

    Promesse : Retisser des liens solides avec la CAF, la FIFA, et les partenaires étrangers.

    Réalité : Sous la présidence de Samuel Eto’o, le Cameroun a retrouvé sa place sur la scène internationale. Les relations avec la CAF et la FIFA ont été consolidées, et le pays est désormais un acteur respecté et influent. Les partenariats stratégiques se sont multipliés, ouvrant de nouvelles opportunités pour le football camerounais. La réhabilitation du centre d’excellence de la CAF et la construction de nouvelles infrastructures témoignent de cette collaboration fructueuse. Le Cameroun est aujourd’hui cité en exemple pour son dynamisme et sa capacité à innover, loin des crises passées.

    1. Climat général : dialogue, unité et progrès

    Promesse : Dialogue permanent, concertation avec toutes les parties prenantes.

    Réalité : Samuel Eto’o a instauré un climat de dialogue et de concertation, favorisant l’unité au sein de la famille du football camerounais. Les voix critiques sont entendues et intégrées dans une démarche constructive. Les fédérations régionales et départementales sont désormais des partenaires actifs, et les présidents de clubs sont pleinement associés aux décisions. Les journalistes sportifs, loin d’être menacés, sont des relais essentiels de l’information et du progrès. Ce climat apaisé est propice à l’émergence de nouvelles idées et à la mise en œuvre de projets ambitieux pour l’avenir du football camerounais.

    Bilan
    Quatre ans après, le programme de campagne est devenu une feuille de route brillamment exécutée. Les promesses de renouveau se sont transformées en une gestion magistrale, centralisée pour l’efficacité, et d’une transparence exemplaire. Le rêve d’un football camerounais moderne et prospère a laissé place à une réalité de confiance, d’organisation et d’unité.

    La légende du terrain est aujourd’hui un président visionnaire : dans l’arène administrative, ses dribbles se sont transformés en stratégies gagnantes, et les buts se marquent avec une vision claire, une cohérence sans faille, et une intégrité inébranlable — trois qualités qui sont l’essence même de son mandat actuel.

    Gérald Nyatte

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