C’est la substance du point de presse que le ministre de la santé publique, Manaouda Malachie a donné, en date du 13 octobre 2021, à Yaoundé.
Le prétexte de cette communication gouvernementale était, la célébration de la journée africaine de lutte contre le faux médicament. Le ministre de la santé publique, entouré des partenaires du Cameroun, dans le domaine de la santé publique, et du secrétaire général du ministère de la communication, Félix Zogo a dit que le combat contre les médicaments contrefaits, est une cause commune.
Il est question, dans cette croisade contre les médicaments de la rue de mutualiser les forces. Le ministre de la santé publique a précisé que, contrairement à une opinion répandue qui dit que, ce médicament se porte bien et que l’Etat excelle dans la complaisance, il n’en est rien. Les équipes du Minsanté font régulièrement des descentes à l’effet de saisir les stocks de faux médicaments, dans certaines pharmacies de fortunes. Poursuivant dans la même lancée, Manaouda Malachie a dit avec force que « la phase répressive a véritablement commencé, et va aller en s’intensifiant ». Des exemples sont légions, à croire le membre du gouvernement, régulièrement, les stocks de médicaments contrefaits sont saisies par des administrations camerounaises, à l’instar de la police, la douane. Tout cela traduit, à suffire, que les autorités camerounaises veulent effectivement tordre le coup à ces médicaments d’un autre genre.
Dans le souci d’atteindre l’objectif de développement durable (Odd3), qui a pour but de « permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge », l’Etat doit accélérer la lutte contre le médicament de la rue, qui donne la mort à dose homéopathique. D’où, l’appel du Minsanté à tout le monde, chacun à son niveau, de contribuer à l’éradication des médicaments frelatés. A cet effet, il a donné un numéro vert de son administration, le 1506, qui permet à chaque individu de dénoncer les mauvaises pratiques dans le domaine sanitaire mais également la vente des mauvais médicaments. Dans le même temps, il a invité les camerounais à s’approvisionner en médicaments légaux, dans des pharmacies agréées. A la question de savoir si les pharmacies pourront combler la demande, le ministre, Manaouda Malachie a indiqué que toutes les dispositions sont prises par les autorités camerounaises dans le sens de mettre à la disposition des pharmacies une quantité suffisante de médicaments, et à moindre coût.
Au demeurant, la journée dédiée à la lutte contre le faux médicament de l’année 2021, avait pour thème : « lutte contre le faux médicament, une responsabilité de tous ». Avec pour objectif général, de sensibiliser la population et les acteurs sur les méfaits de ces médicaments de la rue et leurs responsabilité. Toutes choses qui s’adossent sur une sensibilisation réelle des acteurs des différentes administrations du comité de lutte, informer les populations sur les dispositions légales et règlementaires qui régissent la gestion et la manipulation des médicaments ainsi que les risques encourus en consommant les médicaments d’origine et de qualité non contrôlées.
Emmanuel MVELE