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Lions Indomptables : le sabotage de trop, Brys défie, le ministère trahit, Eto’o frappe fort

« Quand le lézard teurt dans la brouette, ce n’est pas lui qui a glissé, c’est qu’on l’a jeté. » Voilà qui résume ce qui s’est joué dans l’affaire honteuse de la convocation des Lions Indomptables pour le tournoi de Marrakech.

Alors que la FECAFOOT avait parfaitement anticipé en validant la participation du Cameroun à cette compétition internationale cruciale pour préparer les éliminatoires du Mondial 2026, c’est l’absurde et la trahison institutionnelle qui ont pris le relais.

Marc Brys, entraîneur des Lions, a brillé par son mutisme arrogant. Pendant plus d’une semaine, il a ignoré les courriers officiels, refusant même de reconnaître l’autorité de la FECAFOOT. Pire encore, sa réponse tardive fut une insulte déguisée à la nation : se plaindre de la fatigue de ses joueurs comme s’il préparait un ballet et non une compétition FIFA. Lui seul apparemment porte le football camerounais sur ses épaules.

Samuel Eto’o, président de la FECAFOOT, a tenu bon. Exigeant la liste à 22h, il a refusé de plier devant le mépris. Le ministère des Sports, au lieu de soutenir la fédération, s’est ridiculisé : incapable de convaincre Brys, il a confié la tâche à… un archéologue ! Cyrille Tollo Batoum, certes de bonne volonté, a composé à la hâte une liste de joueurs blessés, ruinant tout espoir de cohérence technique. Aboubacar Vincent, Junior Tchamadeu, Yvan Dibango… tous physiquement hors service, mais miraculeusement sélectionnés grâce à ce conseiller technique,

Une humiliation nationale orchestrée par un ministère qui marche sur les crampons de la République.

Le comble ? Brys n’a accepté de transmettre la liste concoctée par des amateurs qu’après pression directe du ministre. À 21h, à une heure de l’ultimatum, il a obéi. Mais à quel prix ? La confiance est rompue.

Il est temps d’agir. Marc Brys a signé sa sentence par son arrogance. Et le ministère des Sports, en envoyant des soldats blessés au combat, doit répondre de son échec.

Samuel Eto’o, lui, est resté droit dans ses crampons. Face au chaos, il a tenu la ligne. L’heure n’est plus aux compromis. L’heure est à la reconquête de notre dignité footballistique.

Gérald Nyatte

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