« Le vaccin a fait 36 000 morts en Europe, 35 000 aux Etats-Unis… », l’alerte est donnée par les hommes de science au moment où la Confédération africaine de football exigeait en plus d’un test négatif, un carnet de vaccination pour l’entrée dans les stades de compétition de la Can Total Energies 2021. Et si le Cameroun venait d’éviter un piège ouvert contre ses habitants ?
Fort heureusement, les camerounais ont fait valoir leur liberté vaccinale. Ils sont nombreux, bien que fans de football, à n’avoir pas souscrit à cette exigence de l’instance faîtière du football africain. Conséquence, en dehors du match d’ouverture de la compétition le 09 janvier dernier au stade Olembé de Yaoundé, les tribunes et gradins des autres stades sont restés désespérément vides, jusqu’à la décision présidentielle d’abréger les horaires de travail et de cours dans la fonction publique. Une situation qui a ramené les organisateurs de cette 33ième édition de la Can à revoir officieusement les conditions d’accès au stade. On a appris qu’à Bafoussam le 14 janvier dernier, à l’occasion des rencontres de la 2ième journée de cette poule, des jeunes bénéficiaires des charters organisés par les élites de la région, ont eu accès au stade de Kouekong sans aucune condition sanitaire liée au Covid. Du coup, l’obligation vaccinale contre la Covid, gage de sécurité sanitaire voulue par les responsables de la Caf, fond comme neige au soleil.
Simple concours de circonstance ? Au moment où se joue la Can au Cameroun, l’exigence vaccinale contre la Covid-19 essuie ses revers les plus cuisants. Au Canada, la Cour supérieure de justice vient d’ouvrir un gigantesque procès consécutif à la plainte déposée pour « crimes mondiaux contre l’humanité » par les opposants au vaccin anti-covid. Plus de 1 000 avocats, plus de 10 000 experts, sous la conduite du célèbre allemand Reiner Fuellmich, tenteront de démontrer la perniciosité de ces vaccins encore en phase expérimentale, et appliqués à l’être humain. En France, le Pass vaccinal, qui remplace la pass sanitaire pour avoir accès aux espaces publics, a été adopté en deuxième lecture par l’assemblée nationale. Mais l’adoption de la loi est loin de faire retomber l’antipathie des anti-vaccins, qui menacent de descendre dans la rue pour faire entendre leurs voix. Même les hommes politiques s’en mêlent, à l’instar de l’opposant Jean Louis Mélenchon, pour qui l’administration Macron a échoué sur tous les plans, y compris celui du vaccin. De manière globale, partout en Europe, et dans le reste du monde, des mouvements de la société civile s’organisent pour dire stop aux différents vaccins anti-covid jusqu’ici appliqués aux citoyens. Et pour cause…
« Ces vaccins ont augmenté l’épidémie »
C’est au sein même de la communauté scientifique que les critiques contre le recours à la vaccination sont les plus sévères et tranchées. Dans une interview accordée récemment à la chaine de télévision française LCI, le célèbre professeur de médecine, le Pr Raoult, vomit des vérités insoutenables. « Ces vaccins ont augmenté l’épidémie. C’est les pays qui ont eu le plus de vaccin qui ont le plus de cas actuellement. En France, 25 % des cas de covid sont survenus depuis moins d’un mois ; c’est le même temps pendant lequel on a fait 15 millions d’injections vaccinales. Comment se fait-il que dans le pays dans lequel on a le plus vacciné, il y’a le plus de cas » ? Constate pour s’en offusquer le praticien de haut vol. Des statistiques confirmées par la spécialiste des questions de santé au sein de la rédaction de LCI, qui renchérit : « C’est vari, c’est le cas des pays européens, à commencer par la France. 90 % des plus de 12 ans sont complètement vaccinés ; 78 % de la population totale. Et quand on regarde les contaminations, la France est le 3è pays du monde le plus touché, derrière Chypre et l’Irlande. Il y a beaucoup d’autres exemples. Par ailleurs, le Danemark, 80 % de sa population est doublement vaccinée, mais est le 5è pays européen en termes de contamination. Encore plus frappant, le Portugal. 90 % des personnes vaccinées, un record en Europe, et il est le 6è pays du continent pour les contaminations. On pourrait en citer beaucoup d’autres, comme l’Espagne, l’Italie, la Belgique, même Israël, un des pays les plus vaccinés du monde en ce qui concerne la population, là bas aussi, Omicron s’emballe. Dans le reste du monde, l’Australie 77% de sa population est complètement vaccinée ; pourtant elle fait face aujourd’hui à un mur de contaminations, alors qu’à l’envers, dans la plupart des pays africains, ils sont très peu vaccinés, et très épargnés par cette épidémie ». Vraiment pathétique.
D’ailleurs, le Pr Raoult n’est pas le seul homme de science à faire l’aberrant constat. Dans une intervention à la tribune du Parlement européen, le Pr Perronne n’y va pas lui aussi du dos de la cuillère. « Ce qui me choque beaucoup, c’est que l’Agence européenne des médicaments a avoué l’été dernier, qu’elle ne connaissait pas la composition totale de ce vaccin, pourtant elle l’autorise. Ce qu’on sait maintenant officiellement, d’après les bases de données, c’est que le vaccin a fait 36 000 morts en Europe, 35 000 aux Etats-Unis, y compris des centaines de sportifs. Il y a une augmentation des morts par cancer après la vaccination. Et je crois que le plus bel exemple, c’est que les pays qui n’ont pas vacciné ou qui ont arrêté la vaccination, sont des pays où l’épidémie est terminée. Tout ça c’est très fort, on peut voir l’exemple de l’Inde. (…) Le plus important c’est qu’on est toujours en phase expérimentale, et que selon les traités internationaux, y compris les accords de Nuremberg, c’est totalement interdit de faire une obligation sur un produit expérimental ; tout parlementaire qui vote pour une obligation sur un produit expérimental peut être attaqué au pénal, et même devant les tribunaux internationaux, pour une faute extrêmement grave mettant en danger la vie des êtres humains. Puisqu’on parle des enfants, je termine là-dessus, il y’a des enfants qui meurent de vaccin. On sait que ceux qui meurent du vaccin sont plus nombreux que ceux qui meurent du Covid », dixit Pr Perronne. Suffisamment grave pour susciter du recul face à ce vaccin que d’aucuns voudraient imposer à l’humanité. Visiblement, ces critiques portent déjà des fruits sur les politiques sanitaires de certains Etats européens. La Grande Bretagne vient d’annoncer le démantèlement de toutes les mesures barrières édictées contre le Covid-19, et le premier ministre annonce que la maladie sera désormais traitée comme une simple grippe. La France s’apprête à alléger de moitié dans les jours qui viennent les dispositifs sanitaires de riposte contre le Covid, à commencer par la décriminalisation du port du masque dans le public, de même que l’ouverture des espaces publics jusque-là fermés pour cause de la hausse des contaminations liées au Covid, notamment les discothèques, les restaurants, les salles de spectacles. Beaucoup d’autres Etats réfléchissent également à l’assouplissement de leurs mesures barrières. Et si c’était le début de la prise de conscience collective de la perniciosité qui a entouré le développement de la Covid-19 ? Il n’est jamais trop tard pour prendre conscience de ses erreurs d’appréciation.
Source : « Sans Détour »