Alors que le grand dialogue n’était qu’à son deuxième jour hier mardi, les promesses de démission se transforment en réalité. Me Akere Muna qui a ouvert le bal de départ le premier jour des pourparlers est suivit par d’autres, la liste s’agrandit. Démission et désistement s’affrontent après la démission de l’ancien militant du RDPC s’alignant ainsi derrière le cardinal Christian Tumi, une autre délégation composée de Jean Jacques Ekindi, Célestin Bidjigui et Alice sadio abandonnent le dialogue.
Ce que n’a pas digéré le ministre du Travail et par ailleurs secrétaire général adjoint du RDPC qui s’éclate. « La campagne électorale et l’élection présidentielle ont eu lieu en octobre 2018, nous sommes en octobre 2019. Ceux qui sont soucieux de la paix dans notre pays savent ce qu’ils doivent faire et apportent leurs contributions au Grand Dialogue National» Lui qui s’adresse aux ex militants du régime en place aujourd’hui sous le casque d’opposants, dans ses propos, il s’en prend à la présidente l’AFP qui, a décidé elle aussi plié bagages. «Que les politiciens camerounais qui croyaient pouvoir prendre le Grand Dialogue National en otage pour leurs actions d’éclat comme madame SADIO et ses alliés nous laissent travailler tranquillement pour la paix!»
Tout en invoquant la main du Seigneur dans sa chère et belle patrie, le militant farouche du RDPC conclut en martelant que le grand dialogue convoqué par le président de la république au soir du 10 Septembre et qui par ricochet ne dépend pas de ces ‘’ hors sujets » sera une réussite.