Présenté comme une affaire de détournement, le dossier des 600 000 dollars du match Cameroun-Mexique s’inscrirait en réalité dans une vaste campagne de déstabilisation visant Samuel Eto’o. Pour les soutiens du président de la FECAFOOT, cette plainte aux États-Unis n’est que le dernier épisode d’un complot orchestré par ses détracteurs pour nuire à son image et reprendre le contrôle du football camerounais.
Loin d’être un simple litige financier, la plainte déposée aux États-Unis contre Samuel Eto’o est perçue par beaucoup comme une manœuvre politique orchestrée. Depuis plusieurs mois, le président de la FECAFOOT est la cible d’attaques répétées de la part d’un groupe d’opposants bien identifié, composé d’anciens dirigeants et d’acteurs critiques de sa gouvernance. Ces derniers, qui ont multiplié les procédures judiciaires au Cameroun et auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), voient dans cette nouvelle action une opportunité de « salir » l’image de l’icône nationale sur la scène internationale. Selon des sources proches de la fédération, cette offensive vise moins à obtenir justice qu’à créer un climat de suspicion et à fragiliser le projet de réforme du football camerounais porté par l’ancien capitaine des Lions Indomptables. Samuel Eto’o, fait face aujourd’hui à de graves accusations qui pourraient marquer un tournant dans sa carrière post-sportive. Une plainte pénale a été déposée aux États-Unis auprès du Département de la Justice (DOJ) et du FBI.
Face à ce qui est qualifié de « conspiration », l’entourage de Samuel Eto’o reste serein et dénonce un acharnement. Il est rappelé que la gestion des fonds liés aux matchs amicaux internationaux est un processus complexe impliquant de multiples intermédiaires, et que toute allégation de détournement est prématurée et infondée. Pour ses partisans, cette affaire n’est qu’une tentative de plus pour le pousser à la démission, après l’échec des précédentes manœuvres. En s’attaquant à son intégrité, ses adversaires espèrent non seulement le décrédibiliser, mais aussi faire oublier les réformes engagées pour assainir un milieu longtemps marqué par l’opacité. La stratégie de la défense de Samuel Eto’o consistera sans doute à démontrer que cette plainte est abusive et s’inscrit dans un agenda caché visant à déstabiliser l’instance dirigeante du football camerounais.
Face à cette situation jugée préoccupante, les plaignants ont adressé une lettre de mise en demeure à la Soccer United Marketing (SUM), partenaire marketing de la Major League Soccer, ainsi qu’à la Fédération Mexicaine de Football
L’affaire est désormais entre les mains des autorités judiciaires américaines. En attendant d’éventuels développements, c’est toute l’image de l’ancien Ballon d’Or africain qui est ébranlée.
Gérald Nyatte
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